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Autoportrait aux brosses à dents. |
Quelle horreur. Je vois ce monde qui s'impose à moi comme un mur de béton sur lequel je me rue sauvagement. Je peux, je le veux, passer au travers et continuer ma route par delà la limite infranchissable. J'ai une paire de couille énorme et une carapace d'acier sur mon mental sensible. Vous avez détruit mon armure et fendu mon heaume. Vous avez brisé mon épée et j'ai courbé l'échine, me suis écorché le genou à terre. Vous êtes là sur le point de m'abattre, hé bien faites. Car je reviendrais, la tête haute, sans peur et sans reproches. Je reviendrais et je vous bénirais pour tout le mal que vous m'avez fait, car il aura contribué à ma force. Merci à vous, je vous haime encore et toujours.
Il me faut avancer, maintenant. Il me faut rompre le fil gluant
De l'araignée dégueulasse et possessive.
Il faut que je me dégage de l'humus des cadavres,
Et de l'haleine putride de mes fantômes criards.
Il me faut traverser cette pataugeoire,
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"T'es plutôt du genre "Baroque", m'a-t-on dit. Chelou |
Sans fond ni forme, vers l'horizon.
Il me faut courir après le soleil,
Retarder l'heure du crépuscule.
Il me faut apprendre, à écrire, à chanter,
A peindre et à aimer, à souffrir dignement.
Il me faut obéir. Il me faut OBÉIR, oui,
A mon cœur riche et à mes envies pauvres.
Il faut que je naisse, pour l'énième fois,
Une fois encore, je sens une mort
Il faut que je meurs, oui, sans pleurs et sans bruit.
Il me faut survivre quand viendra la nuit.
J'ai réalisé à nouveau, car j'avais déjà réalisé cela avant même d'avoir réalisé bien d'autres choses, qu'il me fallait avancer afin de me réaliser enfin.
MAIS BOUGE TOI LE CUL
18 ans : Chapitre II
j'abandonne (pour ce soir)
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